L’ombre jetait vers toi des effluves d’angoisse :

Le silence devint amoureux et troublant.

J’entendis un soupir de pétales qu’on froisse,

Puis, lys entre les lys, m’apparut ton corps blanc.
J’eus soudain le mépris de ma lèvre grossière…

Mon âme fit ce rêve attendri de poser

Sur ta grâce où longtemps s’attardait la lumière

Le souffle frissonnant d’un mystique baiser.
Dédaignant l’univers que le désir enchaîne,

Tu gardas froidement ton sourire immortel,

Car la Beauté demeure étrange et surhumaine

Et veut l’éloignement splendide de l’autel.
Éparse autour de toi pleurait la tubéreuse,

Tes seins se dressaient fiers de leur virginité…

Dans mes regards brûlait l’extase douloureuse

Qui nous étreint au seuil de la divinité.

Évaluations et critiques :

Nudité
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x