Dans l’interminable ennui de la plaine

Dans l’interminable

Ennui de la plaine

La neige incertaine

Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre

Sans lueur aucune.

On croirait voir vivre

Et mourir la lune.
Comme les nuées

Flottent gris les chênes

Des forêts prochaines

Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre

Sans lueur aucune.

On croirait voir vivre

Et mourir la Lune.
Corneille poussive

Et vous, les loups maigres,

Par ces bises aigres

Quoi donc vous arrive?
Dans l’interminable

Ennui de la plaine

La neige incertaine

Luit comme du sable

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Dans l’interminable ennui de la plaine
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