Jardin sentimental

Là, nous nous attardions aux nocturnes tombées,

Cependant qu’alentour un vol de scarabées

Nous éblouissait d’or sous les lueurs plombées.
De grands chevaux de pourpre erraient, sanguinolents,à

Par les célestes turfs, et je tenais, tremblants,

Tes doigts entre mes mains, comme un nid d’oiseaux blancs
Or, tous deux, souriant à l’étoile du soir,

Nous sentions se lever des lumière d’espoir

En notre âme fermée ainsi qu’un donjon noir.
Le vieux perron croulant parmi l’effroi des lierres,

Nous parlait des autans qui chantaient dans les pierres

De la vieille demeure aux grilles familières.
Puis l’Angelus, devers les chapelles prochaines,

Tintait d’une voix grêle, et, sans rompre les chaînes,

Nous allions dans la Nuit qui priait sous les chênes.
Foulant les touffes d’herbe où cri-cri se perd,

Invisibles, au loin, dans un grand vaisseau vert,

Nous rêvions de monter aux astres de Vesper.

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Jardin sentimental
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