Choses fatales

L’ai-je jamais aimée ou n’est-ce qu’un léger

Caprice qui m’a fait un moment fleurir l’âme ?

Ainsi dans les jardins, sous le soleil en flamme,

Les floraisons d’avril que le vent fait neiger.
Est-ce elle que j’aimais ou l’amour ? Que m’importe,

Si j’ai senti mon cœur pavoisé d’un drapeau,

Si j’ai pendant un jour trouvé le ciel plus beau

Et joui des chansons qu’on chantait à ma porte !
L’Âme est un palais noir où l’on va tâtonnant,

Où, sans rien pénétrer, on s’ignore soi-même ;

Est-ce qu’on sait qu’on croit ? Est-ce qu’on sait qu’on aime ?
Sur le plateau sans fleurs où je suis maintenant,

Je songe en revoyant la montagne gravie :

Est-ce qu’on vit son rêve, ou rêve-t-on sa vie ?

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Choses fatales
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