Soit que son or se crêpe lentement

Soit que son or se crêpe lentement

Ou soit qu’il vague en deux glissantes ondes,

Qui çà, qui là par le sein vagabondes,

Et sur le col, nagent folâtrement ;
Ou soit qu’un noeud illustré richement

De maints rubis et maintes perles rondes,

Serre les flots de ses deux tresses blondes,

Mon coeur se plaît en son contentement.
Quel plaisir est-ce, ainçois quelle merveille,

Quand ses cheveux, troussés dessus l’oreille,

D’une Vénus imitent la façon ?
Quand d’un bonnet son chef elle adonise,

Et qu’on ne sait s’elle est fille ou garçon,

Tant sa beauté en tous deux se déguise ?

Évaluations et critiques :

Soit que son or se crêpe lentement
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x