Celle-ci, c’est Louise ; elle est la plus petite.

C’est un lutin ; pourtant je l’aime encor beaucoup,

Quand, rieuse, elle vient s’enlacer à mon cou,

Comme autour d’un vieux tronc la frêle clématite.
C’est qu’elle sait très bien, l’espiègle, le froufrou,

Qu’étant la moins âgée elle est la favorite,

Et qu’on ne donnerait sa caresse hypocrite

Ni son baiser mutin pour tout l’or du Pérou.
Douces amours d’enfants, quelle fraîche rosée

Pour le front qui vieillit, et pour l’âme épuisée

Par les nuits de travail et les jours de combat !
Ah ! Louise, plus tard, Dieu te fera connaître

Tout l’immense bonheur qui frissonne en mon être,

Quand ton front d’ange vient frôler mon cœur qui bat.

(1885)

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Ma petite Louise
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