Complainte de la fin des journées

Vous qui passez, oyez donc un pauvre être,

Chassé des Simples qu’ on peut reconnaître

Soignant, las, quelque œillet à leur fenêtre !

Passants, hâtifs passants,

Oh ! Qui veut visiter les palais de mes sens ?
Maints ciboires

De déboires

Un encor !
Ah ! l’enfant qui vit de ce nom, poète !

Il se rêvait, seul, pansant Philoctète

Aux nuits de Lemmos; ou, loin, grêle ascète.

Et des vers aux moineaux,

Par le lycée en vacances, sous les préaux !
Offertoire,

En mémoire

D’un consort.
Mon Dieu, que tout fait signe de se taire !

Mon Dieu, qu’on est follement solitaire !

Où sont tes yeux, premier dieu de la Terre

Qui ravala ce cri :

« Têtue éternité ! Je m’en vais incompris… ?  »
Pauvre histoire !

Transitoire

Passeport ?
J’ai dit: mon Dieu. La terre est orpheline

Aux ciels, parmi les séminaires des routines.

Va, suis quelque robe de mousseline…

-Inconsciente Loi,

Faites que ce crachoir s’éloigne un peu de moi !
Vomitoire

De la Foire,

C’est la mort.

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Complainte de la fin des journées
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