La lune n’était point ternie,

Le ciel était tout étoilé ;

Et moi, j’allai trouver Annie

Dans les sillons d’orge et de blé.

Oh ! les sillons d’orge et de blé !
Le coeur de ma chère maîtresse

Etait étrangement troublé.

Je baisai le bout de sa tresse,

Dans les sillons d’orge et de blé !

Oh ! les sillons d’orge et de blé !
Que sa chevelure était fine !

Qu’un baiser est vite envolé !

Je la pressai sur ma poitrine,

Dans les sillons d’orge et de blé.

Oh ! les sillons d’orge et de blé !
Notre ivresse était infinie,

Et nul de nous n’avait parlé…

Oh ! la douce nuit, chère Annie,

Dans les sillons d’orge et de blé !

Oh ! les sillons d’orge et de blé !

Évaluations et critiques :

Annie
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre voix compte! Partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous part de vos impressions.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x