I
La plate volupté et le pauvre mystère

Que de n’être pas vu.
Je vous connais, couleur des arbres et des villes,

Entre nous est la transparence de coutume

Entre les regards éclatants.

Elle roule sur pierres

Comme l’eau se dandine.

D’un côté de mon cœur des vierges s’obscurcissent,

De l’autre la main douce est au flanc des collines.

La courbe de peu d’eau provoque cette chute,

Ce mélange de miroirs.

Lumières de précision, je ne cligne pas des yeux,

Je ne bouge pas,

Je parle

Et quand je dors

Ma gorge est une bague à l’enseigne de tulle.
II
Je sors au bras des ombres,

Je suis au bas des ombres,

Seul.
La pitié est plus haut et peut bien y rester,

La vertu se fait l’aumône de ses seins

Et la grâce s’est prise dans les filets de ses paupières.

Elle est plus belle que les figures des gradins,

Elle est plus dure,

Elle est en bas avec les pierres et les ombres.

Je l’ai rejointe.
C’est ici que la clarté livre sa dernière bataille.

Si je m’endors, c’est pour ne plus rêver.

Quelles seront alors les armes de mon triomphe ?

Dans mes yeux grands ouverts le soleil fait les joints,

Ô jardin de mes yeux !

Tous les fruits sont ici pour figurer des fleurs,

Des fleurs de la nuit,

Une fenêtre sans feuillage

S’ouvre soudain dans son visage.

Où poserai-je mes lèvres, nature sans rivage ?
Une femme est plus belle que le monde où je vis

Et je ferme les yeux.

Je sors au bras des ombres,

Je suis au bas des ombres

Et des ombres m’attendent.

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