Sur la croupe d’un mont je vis une fabrique

Sur la croupe d’un mont je vis une fabrique

De cent brasses de haut : cent colonnes d’un rond

Toutes de diamant ornaient le brave front :

Et la façon de l’oeuvre était à la dorique.
La muraille n’était de marbre ni de brique

Mais d’un luisant cristal, qui du sommet au fond

Elançait mille rais de son ventre profond

Sur cent degrés dorés du plus fin or d’Afrique.
D’or était le lambris, et le sommet encor

Reluisait écaillé de grandes lames d’or :

Le pavé fut de jaspe et d’émeraude fine.
O vanité du monde ! un soudain tremblement

Faisant crouler du mont la plus basse racine,

Renversa ce beau lieu depuis le fondement.

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Sur la croupe d’un mont je vis une fabrique
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