Tête de faune

Dans la feuillée, écrin vert taché d’or,

Dans la feuillée incertaine et fleurie

De fleurs splendides où le baiser dort,

Vif et crevant l’exquise broderie,
Un faune effaré montre ses deux yeux

Et mord les fleurs rouges de ses dents blanches.

Brunie et sanglante ainsi qu’un vin vieux,

Sa lèvre éclate en rires sous les branches.
Et quand il a fui – tel qu’un écureuil -

Son rire tremble encore à chaque feuille,

Et l’on voit épeuré par un bouvreuil

Le Baiser d’or du Bois, qui se recueille.

Évaluations et critiques :

Tête de faune
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x