Le Baiser (II)

Comme une ville qui s’allume

Et que le vent achève d’embraser,

Tout mon cœur brûle et se consume,

J’ai soif, oh ! j’ai soif d’un baiser.
Baiser de la bouche et des lèvres

Où notre amour vient se poser,

Plein de délices et de fièvres,

Ah ! j’ai soif, j’ai soif d’un baiser !
Baiser multiplié que l’homme

Ne pourra jamais épuiser,

Ô toi, que tout mon être nomme,

J’ai soif, oui, j’ai soif d’un baiser.
Fruit doux où la lèvre s’amuse,

Beau fruit qui rit de s’écraser,

Qu’il se donne ou qu’il se refuse,

Je veux vivre pour ce baiser.
Baiser d’amour qui règne et sonne

Au cœur battant à se briser,

Qu’il se refuse ou qu’il se donne,

Je veux mourir de ce baiser.

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Le Baiser (II)
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