Ses rires grands ouverts qui si crânement mordent

Sur le fond taciturne et murmurant des prés,

Sont métalliques, frais, liquides, susurrés,

Aux pépiements d’oiseaux ressemblent et s’accordent.
Excités par la danse, ils se gonflent, débordent

En cascades de cris tumultueux, serrés,

De hoquets glougloutants, fous et démesurés,

Qui la virent, la plient, la soulèvent, la tordent.
On la surnomme la Rieuse.

La santé la fait si joyeuse

Qu’elle vit sa pensée en ses beaux yeux ardents ;
Son âme chante tout entière

Dans sa musique coutumière,

Sur le robuste émail de ses trente-deux dents. [...]

Évaluations et critiques :

La rieuse
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x