Muses, souvenez-vous

Muses, souvenez-vous du guerrier,— de l’ancien

Qui ne fut général ni polytechnicien,

Mais qui charma dix ans les mânes du grand Hômme !

Cet invalide était la gaîté de son dôme.

Mon coeur est plein du bruit de sa jambe de bois.

Pauvre vieux ! j’ai rêvé de vous plus d’une fois,

La nuit, quand passe au ciel, avec ses gros yeux vides,

La lune au nez d’argent, astre des invalides,

Ou que le vent se meurt, comme un chant du départ…

Et j’ai fait encadrer le mot de faire-part.

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Muses, souvenez-vous
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