L’adieu a une dame

Lorsqu’Adam fut chassé de l’Eden enchanteur,

Il s’arrêta devant son entrée interdite,

Puis il maudit son sort, sa faiblesse séduite :

Ce qu’il voyait alors pressentait le malheur.
En promenant au loin sa misère et sa fuite,

Il apprit à porter son fardeau de douleur !

Il soupire un instant, puis il vit et s’agite :

Le mouvement pour lui devient consolateur !…
Vous, dont je n’aurai plus ni l’amour, ni les charmes,

Tel serai-je ! avec vous, je n’avais que des larmes,

Pour ce que je connus, je n’avais que soupirs !
Sans doute, en mon ciel, je me ferai plus sage ;

De la tentation je fuirai le naufrage !…

Pourtant je ne puis voir mon

Eden sans désirs !

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L’adieu a une dame
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