Odelette à sa maistresse

Je veux aymer ardentement,

Aussi veus-je qu’egallement

On m’ayme d’une amour ardente :

Toute amitié froidement lente

Qui peut dissimuler son bien

Ou taire son mal, ne vaut rien,

Car faire en amours bonne mine

De n’aymer point c’est le vray sine.
Les amans si frois en esté

Admirateurs de chasteté,

Et qui morfondus petrarquisent,

Sont toujours sots, car ils meprisent

Amour, qui de sa nature est

Ardent et pront, et à qui plest

De faire qu’une amitié dure

Quand elle tient de sa nature.

Évaluations et critiques :

Odelette à sa maistresse
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre opinion compte! Partagez-la et dites-nous ce que vous pensez de ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x