Mars, vergogneux d’avoir donné tant d’heur

Mars, vergogneux d’avoir donné tant d’heur

A ses neveux que l’impuissance humaine

Enorgueillie en l’audace romaine

Semblait fouler la céleste grandeur,
Refroidissant cette première ardeur,

Dont le Romain avait l’âme si pleine,

Souffla son feu, et d’une ardente haleine

Vint échauffer la gothique froideur.
Ce peuple adonc, nouveau fils de la Terre,

Dardant partout les foudres de la guerre,

Ces braves murs accabla sous sa main,
Puis se perdit dans le sein de sa mère,

Afin que nul, fût-ce des dieux le père,

Se pût vanter de l’empire romain.

Évaluations et critiques :

Mars, vergogneux d’avoir donné tant d’heur
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x