Il y aura encor de petits bars canaille

Avec des viandes d’Extême-Orient

Pour abriter ce nouvel an.
De petits bars avec des marins légendaires

Dont les pipes consumeront d’anciens poisons

Des bars légers avec les fumées qui les gonflent

De petits bars évanouis dans l’aube claire.
Des bars où tourne le soleil et son train

Dans la laque rougie et profonde des verres ;

Des bars aux tables animées, aux vitres mortes

Où ne trempera pas le nez des facultés.
Car il y a d’autres poisons pour corroder

L’Arbre Vivant de nos fibres près d’éclore,

Il a des vins violents comme des catastrophes

Que n’ont pas secrétés les vignes d’ici-bas.
Salut ô bar qui nous délivres des poisons

Des misères et des douleurs et des alarmes

En nous jetant dans la nudité de nos âmes

Sur des grèves où les tourments n’arrivent pas.
Un silence te garde et nous protège, un froid

Silence où ne s’égare pas la médecine,

Un silence qui nous guérit dans la morphine

Sans ordonnances ni décrets.

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Le bar
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