La Colombe blessée

Ô colombe qui meurs dans le ciel azuré,

Rouvre un instant les yeux, mourante aux blanches ailes !

Le vautour qui te tue expire, déchiré

Par des flèches mortelles.
Va, tu tombes vengée, ô victime, et ta soeur

Peut voir, en traversant la forêt d’ombre pleine,

L’oiseau tout sanglant pendre au carquois d’un chasseur

Qui passe dans la plaine.
Le jeune archer, folâtre et chantant des chansons,

Passe, sa proie au dos, par les herbes fleuries,

Laissant déchiqueter par les dents des buissons

Ces dépouilles meurtries.
Octobre 1850.

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La Colombe blessée
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