J’aime d’un amour clandestin

J’aime d’un amour clandestin.

Ce que de toi nul n’a aimé :

Le sourd battement enfermé

De ton cœur et de ton instinct.
Nul n’a songé avec douleur

À ces beaux secrets écorchés

Du mouvement intérieur,

Puissant, indomptable et caché !
— Mais moi je sais que c’est ton sang

Qui te fait net, pur, précieux,

Et mon rêve en ton corps descend

Comme vers de plus sombres cieux…

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J’aime d’un amour clandestin
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