Les anciens animaux saillissaient

Les anciens animaux saillissaient, même en course,

Avec des glands bardés de sang et d’excrément.

Nos pères étalaient leur membre fièrement

Par le pli de la gaine et le grain de la bourse.
Au moyen âge pour la femelle, ange ou pource,

Il fallait un gaillard de solide grément ;

Même un Kléber, d’après la culotte qui ment

Peut-être un peu, n’a pas dû manquer de ressource.
D’ailleurs l’homme au plus fier mammifère est égal ;

L’énormité de leur membre à tort nous étonne ;

Mais une heure stérile a sonné : le cheval
Et le bœuf ont bridé leurs ardeurs, et personne

N’osera plus dresser son orgueil génital

Dans les bosquets où grouille une enfance bouffonne.

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Les anciens animaux saillissaient
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