C’est l’automne, la pluie et la mort de l’année !

La mort de la jeunesse et du seul noble effort

Auquel nous songerons à l’heure de la mort :

L’effort de se survivre en l’œuvre terminée.

Mais c’est la fin de cet espoir, du grand espoir,

Et c’est la fin d’un rêve aussi vain que les autres :

Le nom du dieu s’efface aux lèvres des apôtres

Et le plus vigilant trahit avant le soir.
Guirlandes de la gloire, ah ! Vaines, toujours vaines !

Mais c’est triste pourtant quand on avait rêvé

De ne pas trop périr et d’être un peu sauvé

Et de laisser de soi dans les barques humaines.
Las ! Le rose de moi je le sens défleurir,

Je le sens qui se fane et je sens qu’on le cueille !

Mon sang ne coule pas ; on dirait qu’il s’effeuille…

Et puisque la nuit vient, — j’ai sommeil de mourir !

Évaluations et critiques :

Épilogue
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