Le temple abandonné de la Vénus latine

Se recule et s’estompe à travers les embruns,

Et le déroulement rituel des parfums

Ne tourbillonne plus vers l’Image Divine.
Les roses, sur le marbre enfiévré par leur sang,

N’ont plus leur rouge ardeur de rire et de rapine :

Le souffle violent de la Vénus latine

Ne traversera plus les soirs en frémissant.
Par les fentes d’azur de ces mur en ruine,

Je contemple les prés, le soleil et la mer.

Les algues ont rempli de leur idole amer

Le temple abandonné de la Vénus latine.
Les patientes mains du soir ont lamé d’or

Les bleus italiens de la chaude colline,

Où, délaissant l’autel de la Vénus latine,

Les mouettes ont pris leur lumineux essor.
De ses yeux éternels, la Déesse illumine,

Comme autrefois, la terre et l’infini des flots.

La mer salue encore de chants et de sanglots

Le temple abandonné de la Vénus latine.

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Naples
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