J’aime tant ce parler bégayement mignard

J’aime tant ce parler bégayement mignard

Qui sent encor le lait d’une voix enfantine,

Toutefois bien souvent il donne du poignard

Qui m’objecte soudain à faire maigre mine.
Mais tout ainsi qu’il faut que le brave soldard

Doute moins l’ennemi que son bon capitaine,

Ainsi, ma chère amour, je crains votre regard,

Plus que de mes haineux la présence inhumaine.
J’ai peur en vous aimant que vous soyez fâchée,

Mais si vous courroucez de vous voir recherchée,

N’ayez plus de rigueur, fuyez l’ombre commun,
Ô sotte invention, ou bien devenez laide.

Alors je ne serai nullement importun :

Qui veut guérir d’Amour, en voilà le remède !

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J’aime tant ce parler bégayement mignard
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