Ô Cigale, née avec les beaux jours,

Sur les verts rameaux dès l’aube posée,

Contente de boire un peu de rosée,

Et telle qu’un roi, tu chantes toujours !

Innocente à tous, paisible et sans ruses,

Le gai laboureur, du chêne abrité,

T’écoute de loin annoncer l’été ;

Apollôn t’honore autant que les Muses,

Et Zeus t’a donné l’Immortalité !

Salut, sage enfant de la Terre antique,

Dont le chant invite à clore les yeux,

Et qui, sous l’ardeur du soleil Attique,

N’ayant chair ni sang, vis semblable aux Dieux !

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La cigale
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