Aux montagnes divines

Glaciers bleus, pics de marbre et d’ardoise, granits,

Moraines dont le vent, du Néthou jusqu’à Bègle,

Arrache, brûle et tord le froment et le seigle,

Cols abrupts, lacs, forêts pleines d’ombre et de nids !
Antres sourds, noirs vallons que les anciens bannis,

Plutôt que de ployer sous la servile règle,

Hantèrent avec l’ours, le loup, l’isard et l’aigle,

Précipices, torrents, gouffres, soyez bénis !
Ayant fui l’ergastule et le dur municipe,

L’esclave Geminus a dédié ce cippe

Aux Monts, gardiens sacrés de l’âpre liberté ;
Et sur ces sommets clairs où le silence vibre,

Dans l’air inviolable, immense et pur, jeté,

Je crois entendre encor le cri d’un homme libre !

Évaluations et critiques :

Aux montagnes divines
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre opinion compte! Partagez-la et dites-nous ce que vous pensez de ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x