Je fus un page épris

C’est l’heure où le désir implore et persuade…

Le monde est amoureux comme une sérénade,

Et l’air nocturne a des langueurs de sérénade.
Les ouvriers du soir, tes magiques amis,

Ont tissé d’or léger ta robe de samis

Et semé d’iris bleus la trame du samis.
Il me semble que nous venons l’une vers l’autre

Du fond d’un autrefois inconnu qui fut nôtre,

D’un pompeux et tragique autrefois qui fut nôtre.
Sur mes lèvres persiste un souvenir charmant.

Qui peut savoir ? Je fus peut-être ton amant…

O ma splendeur ! Je fus naguère ton amant…
Une ombre de chagrin un peu cruel s’obstine,

Amenuisant encor ta bouche florentine…

Ah ! ton sourire aigu de Dame florentine !
Mon souvenir est plus tenace qu’un espoir…

L’âme d’un page épris revit en moi ce soir,

D’un page qui chantait sous ton balcon, le soir…

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Je fus un page épris
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