Les Charmes de la nuit

Quand on confie son corps aux charmes de la nuit

Il semble voir paraître à travers la fenêtre

Le visage lointain de ceux que l’on connut

où étiez-vous ? où était-elle ? où serons-nous ?

Le temps qui s’abolit et renaît de lui-même

ne répond même pas aux questions des passants,

Ces fleurs qui s’effeuillaient ces souffles oubliés

ont atterri bien loin sur des terres nouvelles

on les voit resplendir à l’éclair des prunelles

dans un accent de voix dans un geste inutile

Ils mourront tous à l’heure dite à la va-vite

Ces yeux s’éloigneront ainsi que deux lanternes

que l’on voit disparaître aux routes en forêts

Ces yeux reparaîtront on reverra leur cerne

on ressent leur regard Eh quoi ce n’est pas eux

La vie est parcourue de fantômes futiles

De loin on reconnaît la démarche amicale

Et de près ce n’est plus qu’une vaine vapeur

Squelette ridicule ou burlesque brouillard

allez-vous-en allez-vous-en je ne crains plus

que le mystère enclos dans la réalité.

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Les Charmes de la nuit
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