Vapeurs de mares

Le soir, la solitude et la neige s’entendent

Pour faire un paysage affreux de cet endroit

Blêmissant au milieu dans un demi-jour froid

Tandis que ses lointains d’obscurité se tendent.
Çà et là, des étangs dont les glaces se fendent

Avec un mauvais bruit qui suscite l’effroi ;

Là-bas, dans une terre où le vague s’accroît,

Des corbeaux qui s’en vont et d’autres qui s’attendent.
Voici qu’une vapeur voilée

Sort d’une mare dégelée

Puis d’une autre et d’une autre encor :
Lugubre hommage, en quelque sorte

Qui, lentement, vers le ciel mort

Monte de la campagne morte.

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Vapeurs de mares
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