Araignée. À moins que l’espoir

Du matin dure jusqu’au soir,

La voilette en fils de la vierge

Dérobera notre adultère.
Ariane, faudrait-il taire

Ta chance d’être parvenue

À démêler tous ces mystères

Où s’embrouillait même Vénus

Y perdant pied, perdant haleine,

Comme nous dans ses tendres pièges.

Êtes-vous pelote de laine,

Mon cœur, par la chatte agacé ?
Vierge, voici le fil cassé.

C’est bien de ta faute, Vénus,

Puisque nos cœurs sont la pâture

De tes tigres en miniature.
Et la Parque pendant ce temps

Tisse des bonnets de coton,

Pour que les anges en pantoufles,

Visitant les vivants qui souffrent
Les coiffent telle une bougie

De l’éteignoir. Fais-tu défaut,

Coiffure de mon élégie,

Sur les âmes eux-mêmes soufflent ;

Mais les anges sont des ténors

Se ménageant pour chanter haut

Notre louange, dès la mort.

Évaluations et critiques :

Élégie
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Aidez les autres à explorer le monde de la poésie et partagez votre opinion sur ce poème.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x