Donna m’apparve

Sopra candido vel cinta d’oliva

Donna m’apparve, sotto verde manto,

Vestita di color di fiamma viva.
Dante, Purgatorio, canto trentesimo.
Lève nonchalamment tes paupières d’onyx.

Verte apparition qui fus ma Béatrix.
Vois les pontificats étendre, sur l’opprobre

Des noces, leur chasuble aux violets d’octobre.
Les cieux clament les De Profundis irrités

Et les Dies irae sur les Nativités.
Les seins qu’ont ravagés les maternités lourdes

Ont la difformité des outres et des gourdes.
Voici, parmi l’effroi des clameurs d’olifants,

Des faces et des yeux simiesques d’enfants,
Et le repas du soir sous l’ombre des charmille

Réunit le troupeau stupide des familles.
Une rébellion d’archanges triompha

Pourtant, lorsque frémit le paktis de Psappha.
Vois ! l’ambiguïté des ténèbres évoque

Le sourire pervers d’un Saint Jean équivoque.

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Donna m’apparve
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