Bouche usée

Le rire tenait sa bouteille

À la bouche riait la mort

Dans tous les lites où l’on dort

Le ciel sous tous les corps sommeille
Un clair ruban vert à l’oreille

Trois boules une bague en or

Elle porte sans effort

Une ombre aux lumières pareille
Petite étoile des vapeurs

Au soir des mers sans voyageurs

Des mers que le ciel cruel fouille
Délices portées à la main

Plus douce poussière à la fin

Les branches perdues sous la rouille.

Évaluations et critiques :

Bouche usée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez lu ce poème. Votre opinion compte! Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x