Sonnet grec

C’était un grand sculpteur que le Grec Praxitèle.

La légende pourtant nous raconte qu’un jour,

Voulant faire une coupe et ne rien mettre autour,

Il ne vit point de forme assez pure pour elle.
Mais le soir, fatigué de son travail rebelle,

Comme il baisait un sein façonné par l’amour,

Tout à coup il trouva. Ce bouton ! ce contour

Et la coupe naquit sur ce parfait modèle.
La femme dont la gorge avait un tel dessin

Qu’on moula l’idéal aux rondeurs de son sein,

Cette déesse en chair, comment se nommait-elle ?
Nul ne le sait. Mais grâce au sculpteur, à l’amant,

La coupe a survécu dans sa forme immortelle,

Et sa beauté demeure impérissablement.

Évaluations et critiques :

Sonnet grec
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Quelle est votre interprétation de ce poème ? Commentez et laissez-nous savoir!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x