Sur tous les meurt-de-faim qu’épuise la corvée,

Sur tous les révoltés qu’étrangle le carcan,

Sur le vieux monde amer, sur l’éternel volcan,

Comme un soleil de paix une Ame s’est levée ;
Grande âme qui tressaille à toute aube rêvée :

Grand cœur qui, sous le porche ouvert du Vatican,

Nous fait, dans son amour, songer au pélican

Qui se perce le flanc pour nourrir sa couvée.
Oh ! lorsque, sur le seuil des pâles horizons,

En troupeaux effarés, hélas ! nous nous taisons,

Prophète à l’œil de feu, pontife à la voix tendre,
La croix en main, debout sur les sommets sacrés,

Qu’il est beau de te voir ! qu’il est bon de t’entendre

Dire à tous les rayons : ― Plus de barrière, entrez !

(1900)

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À Léon XIII
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